mardi 30 septembre 2008

Rappel historique sur les vitamines

De la diététique du siècle (Un siècle est maintenant une période de cent années. Le mot vient du latin saeculum, i, qui signifiait race,...)

Avertissement: Cette news rétro retranscrit des connaissances scientifiques, techniques ou autres de 1931, et contient donc volontairement les arguments, incertitudes ou erreurs d'époque.



Jusqu'à ces derniers temps (Le temps est un concept développé pour représenter la variation du monde : l'Univers n'est jamais figé, les...), on mesurait la valeur nutritive des aliments à leur composition chimique et à leur pouvoir calorifique, Et bien entendu, on recommandait la cuisson ; les crudités étaient dédaignées, ou même proscrites, comme indigestes et sans valeur Les travaux de Funck ont modifié ces idées et fait connaître l'importance considérable des "vitamines" dans l'alimentation.

Qu'est-ce que les vitamines ?

Sans rien ôter de l'importance de la composition chimique et du rendement des aliments en calories, on a été amené à reconnaître qu'une alimentation doit, pour contenter les besoins de l'organisme, lui apporter des principes vivants, les vitamines.



Les vitamines ne sont pas, autant qu'on peut le croire, des corps chimiques, mais plutôt des qualités énergétiques de la matière (La matière est la substance qui compose tout corps ayant une réalité tangible. Ses trois états les plus communs sont...) vivante, des énergies impondérables qu'elle a fixées. Un aliment cuit, étant un aliment mort, ne contient plus de vitamines. Il importe donc que l'on consomme une certaine quantité (La quantité est un terme générique de la métrologie (compte, montant) ; un scalaire, vecteur, nombre...) d'aliments crus ou vivants.



Un homme qui est exclusivement nourri d'aliments cuits, sa ration fût-elle énorme, est un homme mal nourri: il n'absorbe pas de vitamines. Leur absence dans la nourriture ingérée fait apparaître des troubles que l'on appelle les maladies de carence. Il faut du vivant pour nourrir la vie. On s'aperçoit qu'un bébé alimenté exclusivement d'un lait condensé, stérilisé, tué par la cuisson, dépérit, succombe au scorbut infantile. Si l'on ajoute à son lait une quantité, fût-elle minime, de jus de citron ou d'orange, on le guérit rapidement. Pourquoi ? Parce que le jus de fruit lui apporte les vitamines qui lui manquaient.

Un régime alimentaire ne peut donc être considéré comme synthétique, normal et naturel, que s'il comporte l'usage (L’usage est l'action de se servir de quelque chose.) quotidien d'une petite quantité de crudités contenant les trois sortes de vitamines que la science (La science (du latin scientia, connaissance) relève Historiquement de l'activité philosophique, et fut pendant...) désigne sous les trois lettres A, B, C (Antirachitiques, Antinévritiques et Antiscorbutiques).

Ces vitamines sont essentiellement fournies par les salades, les hors-d'oeuvre crus, le blé cru, les fruits crus. La privation de crudités (dont la quantité, du reste, importe peu), étant la source d'une foule de troubles nutritifs que l'on ne peut ramener toujours à leur cause et qui disparaissent à la suite d'un régime rationnel, une certaine dose d'aliments crus s'impose à tous les âges et à toutes les circonstances de la vie.



Source et illustrations: Almanach Hachette 1931 depuis technoscience.net

Certains n'ont peut-être seulement pas l'énergie nécessaire pour utiliser leurs bateaux, j'ai pensé que ce rappel historique pourrait leur servir.

On avance On avance

Bonjour à tous,
Cette première intervention ici de la part d'un nouvel auteur -non anonyme celui-ci- me réjoui.
Je pense que ce tract n'avais pas vraiment d'autre finalité que de vouloir faire réagir, ensuite, il condamne en effet quelque peu les gens qui habitent sur leur bateaux, mais uniquement ceux qui n'ont aucun esprit de plaisance et qui le revendiquent.
Nous avons tous le droit d'avoir des périodes de vie qui nous empêchent de faire vivre nos bateaux, par contre, quelqu'un qui pourrait avoir ce discours me dérange:

un invité:
-...et dit moi, tu bouges avec ton bateau des fois?
Le PROPRIO:
-Mon bateau? ha non, je ne veux le bouger que le moins possible, c'est juste pour y vivre, on est bien obligés de le bouger 21 jours / 3mois par an alors je me débrouille mais bon...
l'invité:
-Mais il est en état de fonctionnement quand même alors?
Le PROPRIO:
-bah oui mais le souci c'est que quand je pars du port, je n'ai plus rien qui fonctionne: plus de toilettes, plus de frigo, plus de lumière... alors bon...
l'invité:
-ouais d'accord...

Par contre, il m'est important de préciser qu'un plaisancier vivant a l'année ne me dérange pas, loin de là, il est important d'avoir en permanence une présence sur le port et pas seulement le WE.
Egalement, j'ai plaisir à trouver sur le port une mixité sur tous les points de vue. La présence d'un bateau sur le port coute cher, et toutes les classes n'ont pas les moyen d'avoir le bateau présent ici uniquement pour la plaisance et sans y vivre toute l'année!

Nous connaissons le 'turn over' qui existe dans les port maritimes, au final, on ne sait plus qui est le propriétaire, les gens achètent un bateau par caprice puis, au bout de 2 ou 3 ans, se rendent compte qu'ils n'utilisent plus le bateau et le revende.
Au moins, sur le port, grâce à l'attachement lié à une présence non exceptionnelle, nous n'avons pas trop ce souci.

Pour ma part, je tente de faire de ce blog un lieu de communication "sans ostracisme ni à priori", pour le bon esprit, c'est mal parti à la vue du ton du premier message mais je vais y travailler.

Bien à vous.

PS: Jeudi prochain est le 1er jeudi du mois, il y a donc un barbecue, j'y serais, qu'il pleuve ou qu'il vente!

lundi 29 septembre 2008

Lettre ouverte à "Je"

Bonjour,
Voici donc une autre intervention sur ce blog. Les problèmes du port ne laissent donc pas "tout le monde" indifférent.
Si j'ai bien compris la finalité du tract distribué sur le port, l'auteur déplore le manque d'esprit "plaisance" du lieu. Il semblerait qu'il en rende responsable ceux qui ont confondu bateau et F3.
Leur a t'on expliqué? J'en ai entendu lors de réunions revendiquer la reconnaissance de leur droit à résidence sur l'Arsenal. C'est méconnaitre la législation sur l'occupation du domaine public. D'autres qui la connaissent tremblent à l'idée de ne pas voir leur contrat renouvelé et s'imaginent qu'en vivant claquemurés et en rasant les murs ils passeront inaperçus.
Difficile dans ces conditions d'avoir une bonne ambiance et une vie associative.
Le fossé s'est creusé entre les plaisanciers non résidents et les autres. Manque de dialogue et intérêts divergents ont créés des différences artificielles entre "Bd. Bourdon" et "Bd. Bastille", sans parler des étrangers. Tout cela est déplorable et j'ai bien peur qu'un BBQ mensuel (à la belle saison, s'il ne pleut pas et que tout le monde ne soit pas parti, soit 3/4 fois par an) ne puisse inverser la tendance. Pas étonnant donc que chacun défende ses petits intérêts dans le plus parfait égoisme et en contradiction totale avec l'esprit plaisance.
J'ai quelques idées en tête pour remédier à cette déplorable situation, mais je ne sais trop avec qui en parler dans un bon esprit, sans ostracisme ni à prori.
D'un autre côté, je doute qu'on puisse faire avancer les choses en restant anonyme et je ne crains pas grand chose de quiconque. Nous pouvons donc communiquer par mail driversshop@aol.com ou à travers ce blog dont je salue l'initiative, même si sa forme me gêne.
Cordialement,
G. Prévôt, bateau Jalda

Vous aussi, publiez!

Bonjour,
Si par hasard, il se trouve que quelqu'un a quelque chose a dire lui aussi, et pour ne pas seulement répondre via des commentaires, vous pouvez me faire une demande à 'jaiuneideepourleport' sur gmail.com afin de devenir vous aussi auteur de messages sur ce blog.

Il vous suffit de m'envoyer votre adresse Mail (eventuellement une que vous créeriez pour l'occasion pour rester anonyme) et qui vous autorisera à publier des messages.

Mais bon, je ne me fait pas d'illusions, comme d'habitude, personne n'a rien à dire ou pas de temps à consacrer à quelque chose en rapport avec le port.

Les uniques règles seront les suivantes:
-Ne citer ou viser aucune personne ou entité en particulier.
-je préfererais que les auteurs restent eux aussi anonymes pour le moment (et vis à vis de moi également).

Bien à vous

Le 'je' et l'auteur

Bonjour,
J'ai reçu hier une aimable proposition de la part d'un plaisancier qui me proposait de venir discuter du sujet sur son bateau.
Malheureusement, je me voit contraint de décliner l'offre pour plusieurs raisons:
  • Le 'je' qui s'exprime ici est beaucoup plus extrémiste que l'auteur et une discussion avec l'auteur ne permettrait pas à ce 'je' d'être lui-même.
  • L'historique des relations pollue les discussions, 'je' à la chance de ne pas avoir d'historique.
  • 'Je' me veux transparent concernant tous les échanges lié à cette idée pour le port, et un compte rendu reflète trop difficilement ce qui s'est dit et pensé.

J'invite donc tous ceux qui souhaiteraient discuter du sujet à le faire ici, sans aucunes limitations (et c'est le but, pas de limites ici!)

Faites le de manière anonyme, ou pas pour ceux qui préfèrent.

L'auteur serait bien entendu honoré et accepterait avec plaisir l'invitation qui lui serait alors adressée! c'est un bon début!

Nous avons eu un WE fantastique, j'espère que vous en avez profité, j'en ai vu certains, l'été indien un effet tout à fait positif sur le port!

vendredi 26 septembre 2008

en réponse a un

En réponse à ce commentaire:
Anonyme a dit...
Hello all.Je suis actuellement sur le port pour une courte ou longue durée, pour le moment je ne sais pas.Je me souvient du port il y a plusieurs années, ça ne semble plus être ce que c'est aujourd'hui.Je me trompe peut-être mais la convivialité semble survivre et non plus vivre.Peux-tu expliquer les causes de ce blog afin de m'aider à le comprendre.Salutation


Bonjour,
Ce sentiment que tu ressents est justement un sentiment que je partage et un des facteurs qui m'a poussé à tirer la sonnette d'alarme, non pas pour que cela change, ni que cela redevienne comme avant -on ne refait pas le passé- mais surtout pour imiscer une prise de conscience de ce qui est entrain de se passer.
Certain d'entre-nous ont la chance de profiter de l'âme exceptionnelle que peuvent nous transmettre les bateaux, avec leurs histoires, leurs aventures... et ceux-là, je les en remercie.
Nous somme de plus en plus nombreux à ne pas avoir cette chance sur le port, a quoi la faute? je ne sais pas, la conjoncture? l'augmentation des loyer parisiens? peut être que le bateau est devenu trop accessible aux moutons qui se seraient trouvés tout aussi heureux dans un immeuble où l'on se rend compte au bout de trois mois du décès de la grand mère du troisième?

Ce port, à sa création, était d'abord peuplé de plaisanciers qui avaient leurs bateaux ailleurs avant et qui avaient trouvé refuge au centre de paris, peut être que ces "personnages" qui avaient créé dans ce port une ambiance 'portuaire' se sont epuisés avec le temps.

Et désormais nous -moi le premier- qui sommes arrivés içi parce que c'était 'fun' de s'installer sur un bateau ou que l'on a trouvé ce logement au milieu d'autres n'arrivons pas à maintenir ces valeurs qui ne nous sont pas naturelles?

Ce qui est sûr, c'est que comme dans beaucoup de port, nous ne nourissons pas suffisament nos bateaux avec des actions qui leurs sont naturelles... est-ce que nous sommes entrain de rendre malades nos bateaux pour cause de nouriture non appropriée? c'est à la mode depuis quelques années...
Que de grandes questions!

L'heure est à la prise de conscience, je ne préfère pas tenter de trouver des solutions pour le moment, ce serait prématuré et un groupement que je ne citerais pas s'attarde déjà avec enthousiasme sur le sujet -merci à lui-.

Au passage, je m'excuse auprès des deux personnes qui m'ont adressé des emails (ils se reconnaitront):
1:Je ne me nomme pas car bien que je fasse attention a ne viser personne en particulier, je ne prendrais pas plaisir à ce que quelqu'un réagisse contre moi ailleurs que sur ce blog.
2:je n'utiliserais plus l'adresse mail sur laquelle j'ai importuné

Bien à vous tous.

jeudi 25 septembre 2008

J'ai une idée pour le port

J’ai une idée pour le port !
Bonjour à tous,

Voici les principes que je désirerais mettre en place pour le port, j'éspère avoir couvert les espoirs de chacun/chacunes.

-Bannir tout d’abord le mot plaisancier, on lui préférera « usager » qui est plus approprié.

-Faire baisser le taux de convivialité et bouche à oreille dans le port. (Tous les moyens sont bons, Interdire les invitations, apéritifs et autres barbecues entre voisins par exemple)

-Suite aux nombreuses plaintes, préconiser de limiter au maximum les sorties en seine "j'y passe une fois puis une deuxième fois 21 jours plus tard, j'en ai bien assez!"

-Donc, lutter contre les jours de sortie pour ne plus être dérangés par ces obligations ridicules.
-Effectuer pour le compte des usager une recherche de professionnels spécialisé dans la réhabilitation des cales moteur par des dressing, chambres ou autres (qui n’a pas rêvé d’avoir une pièce en plus dans son habitat ?)

-On bannira également le terme de « bateau », « péniche » et autres sobriquets, au profit de « habitat »

-Demander la mise en place de plaques métalliques sur les pontons permettant de souder directement le bateau a celui-ci (on ferait des économies sur les cordes -bannir « aussière »-)

-Disposer des séparateurs entre les habitats pour ne plus voir les voisins (et avoir chacun sa porte donnant sur le quai ou sur le boulevard bourdon (ne pas oublier les barbelés, l’électrification pourrait être une option).

-Autoriser la vente des habitats en incluant leurs contrats annuels (nos habitats prendraient une valeur maximum même sans les entretenir, quelle aubaine!)
-Faire souder l'écluse pour supprimer les frais dû à celle-ci.

-Faire couler du béton dans le canal en y laissant les habitats, vous remarquerez les nombreux avantages que cela apporte:
-on ne risque plus de tomber dans l'eau
-ça me ferait une super terrasse pour poser une table de jardin
-plus d'entrée d'eau possible
-plus d'antifooling
-enfin mon habitat resterait stable et cela ne bougerait plus sans arrêt
-il n'y aurait plus toutes ces mauvaises odeurs d'eau.
-plus de canards qui fond coin coin la nuit et qui me réveillent

Pour conclure, dans le but de vous déranger le moins possible, aucune participation ou réaction de quelque sorte que ce soit ne vous est demandée afin de vous faciliter la tâche. Si vous êtes donc d’accord avec moi, il vous suffit de ne rien faire.

Eventuellement, pour ceux qui ne seraient pas d’accords, vous pouvez réagir içi: